Les travailleurs sociaux de l'ANAEM dénoncent une dilution de leurs missions
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Publié le : Dernière Mise à jour : 31.12.2017Par : M. LB.Lecture : 4 min.
« Notre contexte de travail depuis un peu plus de deux ans nous inquiète. Nous craignons que le service social de l'Agence nationale d'accueil des étrangers et des migrations (ANAEM) ne soit peu à peu étouffé, vidé de son sens, voire supprimé de manière détournée. » C'est le cri d'alarme de la section syndicale SUD de l'ANAEM (1), majoritaire, qui, dans un contexte de politique d'« immigration choisie », décrit ses difficultés à défendre un accompagnement social de qualité des étrangers. Déjà, il y a trois ans, la naissance de cet établissement public administratif créé par la loi de cohésion sociale du 18 janvier 2005 avait entraîné la mobilisation du personnel du Service social d'aide aux émigrants (SSAE), fusionné avec l'Office des migrations internationales dans l'ANAEM (2). La logique administrative n'allait-elle pas l'emporter sur celle du travail social ? Quel champ exact d'intervention au sein de cette nouvelle structure gouvernementale ? Malgré les promesses alors données sur le maintien de leurs missions, une partie des salariés a préféré quitter le SSAE, qui par ailleurs a continué de vivre sous sa forme associative (aujourd'hui Soutien, solidarité et actions en faveur…
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