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L'environnement, plus que la famille, influe sur la délinquance des jeunes

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Le bouleversement des structures familiales traditionnelles et la « démission des parents » de leurs responsabilités éducatives sont souvent évoqués, sans étayage sérieux, pour analyser la délinquance des jeunes. Une étude originale, commandée par la caisse nationale des allocations familiales et coordonnée par Sebastian Roché, contredit cette explication commode (1). Cette recherche - qui visait à évaluer l'impact de la « variable famille » par rapport aux autres facteurs qui ont une influence mesurable sur la délinquance des mineurs - a exploité trois enquêtes antérieures, dites de « délinquance autodéclarée », menées auprès de jeunes de tous milieux en 1999 et 2003 et auprès d'un échantillon de jeunes ayant fait l'objet d'un placement judiciaire. Il s'agit d'une première, les analyses existantes étant souvent des monographies centrées sur les seuls « quartiers sensibles » ou les « familles à problèmes ». Cette analyse permet de conclure que « c'est l'environnement, plus que la famille, qui explique le mieux la propension à la délinquance des jeunes ». La prise en compte de la seule structure familiale (couple parental biologique ou adoptif, famille recomposée, famille monoparentale,…
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