Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
La rétention de sûreté mobilise encore contre elle près d'un mois après la promulgation de la loi qui l'a instaurée. Les associations, les syndicats et les partis politiques qui avaient, au début du mois de janvier, signé un appel contre le texte devaient, lors d'une « nuit des libertés publiques » à Paris le 20 mars, appeler les citoyens à manifester pour l'abrogation de ce dispositif. Ce dernier « relève d'une philosophie de l'enfermement qui dénie à l'homme toute possibilité d'amendement » et « n'est en aucun cas un instrument de prévention de la récidive et de protection des citoyens », continue d'argumenter le collectif. Le collectif « Ni pauvre, ni soumis » espère rassembler 20 000 personnes dans sa marche vers l'Elysée, le 29 mars (voir ASH n° 2543 du 1-02-08, page 44). En tout cas, 83 organisations nationales actives dans le champ du handicap, de la maladie, de la défense des droits humains et du secteur sanitaire et social sont désormais associées à la préparation de cette manifestation. Objectif : obtenir un revenu d'existence décent au moins égal au SMIC brut et, dans l'immédiat, une revalorisation d'au moins 5 % de l'allocation aux adultes handicapés,…
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