Prise en charge des salariés malades et invalides : le Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance maladie est favorable à une implication accrue des employeurs
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : F. T.Lecture : 2 min.
Pour le seul régime général, les indemnités journalières versées en cas d'arrêt maladie représentent, en 2006, 5,2 milliards d'euros et l'invalidité, 4,2 milliards d'euros. Un coût auquel il faut ajouter environ trois milliards d'euros de protection complémentaire. Au regard de cet enjeu financier, le Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance maladie s'est penché, dans un avis rendu public le 28 février, sur la question des prestations en espèces de l'assurance maladie (hors maternité et accident du travail) (1). Il estime que « la politique à mener doit être centrée sur la prévention des arrêts maladie et l'amélioration des prises en charge en vue (et lors) du retour au travail », « un enjeu essentiel, selon lui, pour les entreprises, les salariés et les intervenants professionnels (médecins traitants, médecins du travail et médecins conseil de la sécurité sociale) ». L'instance propose donc quelques pistes de réflexion, notamment pour réintroduire une dose d'équité dans les dispositifs d'indemnisation des salariés et pour trouver un juste équilibre entre l'intervention de l'assurance maladie et celle des employeurs. Dans le régime général, en cas d'arrêt de travail pour cause de…
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