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La mise en cause d'un conseiller d'insertion et de probation provoque un tollé général

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L'affaire a été jugée suffisamment grave pour susciter une forte mobilisation des syndicats de personnels pénitentiaires, de l'ensemble des conseillers d'insertion et de probation (CIP) et le soutien affiché de leur administration de tutelle. Un CIP de la maison d'arrêt de Nanterre (Hauts-de-Seine) a, le 5 mars, été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction d'entrer en contact avec des détenus, par un juge d'instruction de Pontoise (Val-d'Oise). Le motif : « violation du secret professionnel ». Dans le cadre habituel de ses fonctions, le travailleur social avait informé un proche d'un prévenu de l'incarcération de ce dernier, qui en avait fait la demande. Or la personne contactée, placée sur écoute téléphonique, était un complice présumé du détenu. Pour le juge d'instruction, le conseiller d'insertion et de probation aurait dû requérir l'autorisation d'accéder au souhait du détenu. Une exigence « intolérable », s'élève le Snepap (Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire)-FSU, qui dénonce « une méconnaissance totale du travail du service pénitentiaire d'insertion et de probation », voire un signe de défiance. Il appartient…
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