Loi SRU : les bons et mauvais points décernés par la Fondation Abbé-Pierre
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Le moment est opportun. A quelques semaines des élections municipales, et en plein débat sur l'effectivité de la loi sur le droit au logement opposable, la Fonda-tion Abbé-Pierre (1) a rendu publics, le 13 février, ses « tableaux d'honneur et de déshonneur des communes en matière de logement social ». Pour constituer ce « palmarès 2008 » de l'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU), qui impose à 736 communes d'atteindre d'ici à 2020 le taux de 20 % de logements sociaux, la fondation s'est procuré les bilans des financements de logements sociaux sur cinq ans, c'est-à-dire sur la période 2002-2006. Son constat ? « Affligeant », une situation qui confine même à la « provocation », de nombreuses communes refusant toujours « de contribuer à l'effort de solidarité en matière de logement ». Parmi les 720 sur lesquelles porte l'étude - les informations nécessaires n'ayant pas pu être recueillies pour les autres -, 53,3 % comptent moins de 10 % de logements sociaux et 22,4 % moins de 5 %. Si 111 000 logements locatifs sociaux ont été financés sur cinq ans, cette production repose pour près d'un tiers sur le PLS (prêt locatif social), qui ne bénéficie…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques