Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
Pas de budget, pas de méthode. Pour beaucoup d'acteurs impliqués dans les quartiers, la présentation, le 8 février, du « plan banlieues » par Nicolas Sarkozy (voir ce numéro, page 7) se résume à des déclarations d'intention (voir également notre interview ci-contre). Et ne prend pas la mesure des enjeux : la réforme de la dotation de solidarité urbaine demandée par l'Association des maires ville et banlieue de France, mais aussi par le Conseil national des villes (1), a été renvoyée à des discussions ultérieures et on est encore loin d'une réforme structurelle mobilisant toutes les politiques publiques, telle que plébiscitée par l'Inter-réseaux des professionnels du développement social urbain (2).Quelle place pour les associations ?« Alors que la réduction du nombre de fonctionnaires est planifiée, comment le chef de l'Etat compte-t-il permettre aux habitants des quartiers d'accéder à un «véritable» service public ? », s'interroge la Confédération nationale du logement (CNL). La politique de la ville doit, selon la CNL, correspondre « à une vision globale des quartiers qui inclut le respect de la mixité et de la diversité, l'accès à un service public de proximité de qualité et…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques