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Traite des êtres humains : il faut dépasser le statut de victime pour permettre l'inclusion, selon une étude

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Donner la parole aux victimes de la traite des êtres humains (exploitation sexuelle, mendicité forcée, esclavage domestique...) prises en charge dans les dispositifs d'aide et de protection pour mesurer leur action et l'adapter aux besoins. C'était l'objectif de l'étude « Feed-back » (1), financée par le programme européen Daphné II de lutte contre les violences envers les femmes et les enfants, qui a impliqué pendant un an une institution et six associations dans six pays (2). Le projet, coordonné par l'association d'accueil et d'insertion ALC de Nice, a associé deux chercheurs en sciences sociales de l'Institut supérieur de travail social de cette ville. La reconnaissance du statut de victime est nécessaire, montre l'étude, car elle permet aux personnes de ne pas endosser « une responsabilité écrasante et étouffante ». Mais ce statut appelle dans le même temps « à rester coincé entre une souffrance subie et une aide attendue ». Aussi les dispositifs d'aide doivent, pour assurer l'inclusion des personnes, leur permettre de « se détacher de cette identité de victime qui se révèle être, d'une certaine façon, enfermante » et un obstacle à l'insertion. Or, souligne l'étude, dans…
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