Plan Alzheimer : rien de bien neuf pour le médico-social
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
« La priorité est donnée à la filière de soins et à la recherche médicale, tandis que le médico-social doit se contenter de la portion congrue ! » L'Uniopss réagit ainsi à l'annonce, le 1er février, du plan de lutte contre la maladie d'Alzheimer (voir ce numéro, page 5), d'une manière qui donne le ton de l'appréciation peu enthousiaste du secteur. Pourtant, la présentation de ce dispositif par le président de la République témoigne « d'une prise de conscience » de l'ampleur du problème, « même si elle n'est pas encore suffisante », juge Arlette Meyrieux, présidente de l'association France Alzheimer. « L'impulsion donnée au plus haut sommet de l'Etat ne peut qu'être favorable » à la cause, estime aussi l'AD-PA. La « cohérence » des mesures retenues, largement inspirées du rapport Ménard, prouve aussi que « les carences du système actuel ont été efficacement relevées », ajoute le Synerpa. Certaines propositions suscitent néanmoins des interrogations. Ainsi l'Uniopss s'interroge sur le bien-fondé de la création d'un millier de postes de coordinateurs spécifiques à la maladie d'Alzheimer, « alors que l'existence de postes de coordination s'adressant à toutes les personnes en perte d'autonomie…
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