Handicapés et malades ne veulent plus être « ni pauvres, ni soumis »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 06.08.2017Par : Propos recueillis par Marie Jo MaerelLecture : 3 min.
Un revenu d'existence décent, égal au SMIC brut, pour les personnes qui ne peuvent pas ou plus travailler : tel est l'objectif autour duquel une quarantaine d'associations se sont réunies sous la bannière de « Ni pauvre, ni soumis » (1). Une marche vers l'Elysée est prévue le 29 mars. Jean-Marie Barbier, président de l'APF (Association des paralysés de France), explique cette mobilisation.
Quel est votre point de départ ?Aujourd'hui, des centaines de milliers de personnes exclues du travail parce qu'elles sont en situation de handicap ou atteintes d'une maladie invalidante sont condamnées à vivre toute leur vie sous le seuil de pauvreté. Cela fait trop longtemps que ça dure et que nous dénonçons cette situation. Sur cette question des ressources, malgré notre insistance, la loi du 11 février 2005 n'a pas permis d'avancer. Il fallait donc revenir à la charge et organiser quelque chose de fort en début de quinquennat. Notre souci a donc été de créer une dynamique interassociative, en voyant plus large que le collectif habituel des organisations de personnes handicapées. Je pense que nous avons réussi puisque,…
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