Responsabilisation des parents, innovation... chiche ! répond l'ANAS à Christine Boutin
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
« Votre volonté clairement exprimée de soutenir les professionnels dans une intervention les situant comme accompagnant les parents dans le développement et l'expression de leurs compétences est une bonne nouvelle. » Ecrivant à Christine Boutin, le 27 janvier, par la plume de son président Laurent Puech, l'ANAS (Association nationale des assistants de service social) (1) a choisi d'exprimer sa « satisfaction ». La ministre ayant critiqué les travailleurs sociaux fonctionnant sur un mode « tutélaire » (2), Laurent Puech ironise discrètement sur le fait que ces déclarations vont permettre de souligner toute l'importance que la réhabilitation des compétences parentales tient dans la théorie et la pratique professionnelles. En témoigne le code de déontologie qui stipule, depuis 1949, que « l'intervention vise [...] au développement des potentialités de chacun en le rendant acteur de son propre changement ». Ou les principes éthiques de la Fédération internationale des travailleurs sociaux. Ou encore le succès grandissant parmi eux du concept d'empowerment. Autres preuves : la promotion du droit des usagers depuis la loi 2002-2, le développement du travail social collectif, et encore…
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