La liste des pays d'origine « sûrs » doit être révisée, plaident les associations
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
La Coordination française pour le droit d'asile (1) demande qu'une réunion du conseil d'administration de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) soit convoquée « sans tarder » en vue d'une révision de la liste des pays d'origine « sûrs ». La coordination conteste une nouvelle fois, dans une lettre adressée le 28 janvier au président de l'OFPRA, Francis Girault, le principe même de l'introduction de cette notion dans le droit français en 2003, « qui entraîne une discrimination dans le traitement applicable » aux demandeurs d'asile (procédure d'examen « prioritaire » - en 15 jours - par l'OFPRA, recours devant la Cour nationale du droit d'asile (2) non suspensif d'une mesure d'éloignement, exclusion du bénéfice de l'allocation temporaire d'attente et de l'admission dans un centre d'accueil pour demandeurs d'asile...), et s'inscrit « davantage dans une politique de contrôle des flux migratoires que dans une logique de protection des réfugiés ». Mais elle conteste aussi la pertinence des 17 pays inscrits sur cette liste par l'office en 2005 et 2006 (3). « Force est de constater que la persistance de conflits internes déclarés ou larvés (Bosnie-Herzégovine, Géorgie,…
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