Sans hausse du pouvoir d'achat des prestations et des minima sociaux, leurs titulaires risquent de passer sous le seuil de pauvreté, alerte l'OFCE
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
« L'indexation des prestations familiales, du minimum vieillesse [devenu allocation de solidarité aux personnes âgées] et du revenu minimum d'insertion sur le revenu médian devrait être une des priorités de la politique sociale. » C'est ce que conclut une étude de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) rendue publique le 16 janvier (1), qui examine l'évolution du pouvoir d'achat de ces prestations. En effet, au 1er janvier 2008, la revalorisation - en fonction du montant de l'inflation - des prestations familiales et des minima sociaux s'est révélée « peu généreuse », constate l'étude : 1,6 % pour le revenu minimum d'insertion (RMI), 1,1 % pour l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) et les pensions de vieillesse du régime général et 1 % pour les prestations familiales. Ce, alors même que l'inflation a été de 2,6 % en glissement en 2007. Parallèlement, « le gouvernement a augmenté de 3,4 % le plafond de la sécurité sociale [pour 2008], censé refléter la hausse moyenne des salaires ». Que peut-on en déduire ? Que « la stagnation du pouvoir d'achat des prestations est une politique de long terme en France », regrette l'OFCE. En effet, durant les dix…
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