Le travail social sur le terrain mouvant de la prostitution
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Publié le : Dernière Mise à jour : 16.08.2017Par : Florence RaynalLecture : 11 min.
L'intensification de la répression, l'évolution des lieux de prostitution, le repérage de nouveaux publics, la volonté d'impliquer les usagers, la nécessité de développer des approches globales... poussent les acteurs investis dans l'intervention auprès des personnes en situation ou en risque de prostitution à renouveler leurs pratiques. Parfois en acrobates.
« La prostitution n'est pas un état, elle s'inscrit dans un parcours évolutif. Elle recouvre non pas une problématique unique, mais des réalités multiples qui reflètent la diversité et les dysfonctionnements de notre société », estime Jean-Marie Rabo, président du groupe d'appui « Prostitution » de la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale) (1). Phénomène en effet complexe (2), la prostitution s'inscrit dans la misère économique et sociale, la précarité affective, la question des rapports de genre ou encore la dépendance à des produits, quand ces facteurs ne s'entremêlent pas. Par ailleurs, elle est exercée dans des conditions diverses par des femmes, des hommes ou des personnes transgenres, de façon plus ou moins voulue, subie, assumée…
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