Franchises : des malades en grève face à une « mesure de trop »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Les franchises, qui sont entrées en vigueur en ce début d'année, deviendraient-elles, pour la plupart des malades, « la mesure de trop », selon la formule utilisée par l'association Aides ? Après la grève des soins annoncée publiquement par Bruno-Pascal Chevalier, affecté par le virus du sida, « en soutien à toutes les victimes » du nouveau dispositif, deux autres personnes, dont un insuffisant rénal, ont également décidé d'arrêter de prendre leurs traitements. Une forme de protestation ultime face à un dispositif, qui, rappelle Aides, s'inscrit dans une série de mesures faisant reculer l'accès aux soins. Car si la contribution est plafonnée à 50 € par personne et par an, les franchises s'ajoutent aux déremboursements de médicaments, aux dépassements d'honoraires, au forfait de 1 € par consultation et à celui de 18 € sur les actes hospitaliers lourds... Autant de dépenses qui, ajoutées les unes aux autres, peuvent peser très lourdement pour les plus malades. S'il ne s'agit pas, pour lui, d'approuver des actions qui mettent en danger leur vie, le Collectif interassociatif sur la santé (CISS) indique partager le combat de ces personnes « pour la garantie effective du droit à la santé…
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