Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 1 min.
Face à l'engorgement de la zone d'attente de Roissy (voir ASH n° 2538 du 4-01-08, page 31), survenu fin décembre avec l'arrivée massive de Tchétchènes, la préfecture de Seine-Saint-Denis a réquisitionné 1 600 m2 de locaux appartenant à Aéroports de Paris où les étrangers disposent de lits, de kits de toilette et de plateaux repas. Mais l'ANAFE (Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers), tout comme Forum réfugiés, s'inquiète du rejet d'un grand nombre de demandes d'admission sur le territoire des derniers arrivants et observe l'impossibilité pour ces demandeurs d'asile de déposer un recours dans un délai de 48 heures, conformément à la loi sur l'immigration du 20 novembre dernier. Pour désengorger la zone d'attente de Roissy, « nul besoin, déplore l'ANAFE, de sacrifier le droit d'asile. Il suffit d'admettre sans délai les réfugiés bloqués à la frontière en vue d'un examen normal de leur situation sur le sol français ». L'association France terre d'asile se félicite pour sa part de la demande de constitution, par le groupe socialiste à l'Assemblée nationale, « d'une mission d'information parlementaire sur la situation des zones d'attente et des centres…
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