L'ANAFE s'alarme des conditions de maintien dans les aérogares
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Après plusieurs mois d'accalmie, le lieu d'hébergement de la zone d'attente de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle (ZAPI 3) est de nouveau saturé. « Le 31 décembre, 246 personnes étaient maintenues, dont 85 % de demandeurs d'asile », rapporte Hélène Gacon, présidente de l'ANAFE (Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers). A tel point que, la ZAPI ayant une capacité d'accueil de 164 personnes, des dizaines de personnes ont été maintenues dans les salles de transit des aérogares à la fin de l'année : jusqu'à 150 le 28 décembre, 82 le 31, principalement arrivées de Tchétchénie. Dans des conditions très précaires, voire « inhumaines », s'indigne l'ANAFE, qui a jugé la situation contraire à la dignité et « aux conditions d'accueil des personnes sollicitant leur admission en France au titre de l'asile » et a demandé la libération ou l'accès en ZAPI des étrangers ainsi maintenus. Dans son rapport de visites dans les aérogares de Roissy-Charles-de-Gaulle (1) qu'elle vient de rendre public, l'organisation avait prévenu de la possibilité d'une telle surchauffe. Au cours des derniers mois, la zone d'hébergement « a rarement dépassé la moitié de son taux d'occupation,…
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