Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
A l'initiative de RESF (Réseau éducation sans frontières), près de 80 personnes, dont une délégation d'artistes, ont manifesté le 1er janvier devant les centres de rétention administrative (CRA) de Paris-Vincennes pour dénoncer les conditions de rétention des étrangers frappés par une procédure d'éloignement du territoire. Un mouvement de protestation avait commencé à la mi-décembre dans le CRA de Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), avant de s'étendre dans les deux CRA de Paris-Vincennes. RESF prévoit une « journée européenne de mobilisation contre les centres de rétention » le 19 janvier, tandis que France terre d'asile demande qu'« une mission d'information parlementaire se rende au plus vite dans les centres de rétention et les zones d'attente afin de faire toute la lumière sur les conditions et les modalités de retenue des personnes en attente d'entrée sur le territoire ou en instance d'éloignement ». Les allocataires installés dans les minima sociaux constituent un groupe très hétérogène, constate une étude menée à partir de 60 entretiens approfondis. Des jeunes sans qualification qui n'ont jamais connu que des emplois précaires aux jeunes qui veulent « libérer du temps »…
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