Autorisations de travail : les associations dénoncent un traitement discriminatoire
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Pour beaucoup, la circulaire sur les autorisations de travail accordées aux étrangers sur la base de listes de métiers dits « en tension » (voir ce numéro, page 19) sonne la fin d'une illusion entretenue par la loi sur l'immigration du 20 novembre dernier (1). Un amendement adopté à l'Assemblée nationale, présenté par le député UMP Frédéric Lefebvre (Hauts-de-Seine), avait en effet donné aux préfectures la possibilité de délivrer un titre de séjour aux étrangers exerçant un métier rencontrant des difficultés de recrutement. Mais les annexes de la circulaire qui permettent l'application de cette disposition dressent en réalité deux listes distinctes de métiers ouverts aux étrangers : tandis que les ressortissants des nouveaux Etats membres de l'Union européenne auront accès à une liste élargie à 150 métiers, dans le bâtiment, la restauration ou la maintenance, les ressortissants des pays tiers ne pourront prétendre qu'à 30 professions, réparties sur des listes différentes selon les régions, dont six - à plus haute qualification (informaticien d'étude, cadre de l'audit et du contrôle comptable et financier...) - sont ouvertes sur l'ensemble du territoire. Qui plus est, les Tunisiens…
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