Assurance des malades : des progrès encore très relatifs
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Publié le : Dernière Mise à jour : 05.09.2017Lecture : 3 min.
Un an après l'entrée en application de la convention AERAS (« S'assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé ») (1), le Collectif interassociatif sur la santé (CISS) (2) estime, après enquête, que « ça assure moyen ! ». La situation des malades est « encore trop éloignée » des objectifs fixés. L'enquête a été réalisée par Santé Info Droits (3), du 1er juin au 30 septembre 2007, auprès de 98 personnes appelant pour un problème d'accès à l'emprunt. Ce sondage auprès d'un public a priori déjà informé ne prétend pas donner un bilan exhaustif de la situation - il y faudrait d'autres moyens qui devaient être mis en oeuvre par le comité de suivi et tous les partenaires concernés, suggère le CISS -, mais il permet une première approche du terrain. Le public interrogé se répartit à égalité entre hommes et femmes et dans toutes les tranches d'âge de 24 à 65 ans, avec une pointe pour les 40-45 ans. La maladie qui freine l'accès au crédit est le plus souvent un cancer (30 %), le VIH (16 %), un trouble psychologique ou du comportement (7 %), un problème cardiaque (7 %), la mucoviscidose (5 %), une hépatite C (5 %), un problème ostéo-articulaire (4 %)... Dans 95 % des cas, le projet…
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