Autisme : les dix recommandations du Comité national d'éthique pour mettre fin à la « maltraitance par défaut »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : L. L.Lecture : 4 min.
«L'absence de diagnostic précoce, d'accès à l'éducation, de socialisation et de prise en charge précoce adaptée conduit [...] à une perte de chances pour l'enfant qui constitue une «maltraitance» par défaut. » Dans un avis rendu le 6 décembre (1), le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) prononce un sévère réquisitoire contre « la situation dramatique en France des personnes atteintes d'autisme et de leurs familles » caractérisée par un diagnostic souvent tardif, de grandes difficultés d'accès à un accompagnement éducatif précoce et adapté, un manque de places dans des structures d'accueil adaptées, l'impossibilité pour les familles de choisir les modalités de prise en charge des enfants, la carence d'accompagnement, de soins et d'insertion sociale des personnes adultes et âgées atteintes de ce handicap...Entre déni des besoins et reconnaissance de droits fictifs« La France connaît, par rapport à de nombreux pays, en particulier anglo-saxons et d'Europe du Nord, un déficit majeur. » Pourtant, depuis plus de dix ans, rapports, recommandations, circulaires et lois se sont succédé, notamment : la loi du 11 décembre 1996 relative à la prise en charge de l'autisme, le rapport Chossy…
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