Le SNPES-PJJ s'inquiète de la mise en place des bureaux de l'exécution des peines pour les mineurs
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
La mise en place des bureaux de l'exé cution des mesures et des peines (BEX) prononcées à l'encontre des mineurs va-t-elle nuire à la spécificité de leur prise en charge ? C'est en tout cas la crainte du Syndicat national des personnels de l'éducation et du social-PJJ (SNPES-PJJ)-FSU (1), qui appréhende les effets d'une circulaire du 30 mars dernier (voir ce numéro, page 18). Ce texte prévoit en effet la généralisation des BEX pour « améliorer l'effectivité de la réponse pénale apportée à la délinquance des mineurs et des jeunes majeurs ». Premier accroc dans l'accompagnement éducatif selon le SNPES-PJJ : c'est le BEX qui sera chargé de leur expliquer le contenu et la portée de la décision judiciaire. L'entretien n'est pas forcément réalisé par l'éducateur référent, note le syndicat. Or les éléments essentiels du suivi éducatif que sont l'explication et l'implication des parents « ne prennent toute leur portée que s'ils sont assumés dans le cadre de la relation éducative, par le professionnel en charge du suivi du jeune », conteste-t-il. Le BEX ayant pour mission de favoriser l'immédiateté de la réponse pénale, le syndicat s'inquiète encore davantage d'un risque de déséquilibre dans…
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