Contrats aidés : les associations devront-elles se contenter des restes ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Les associations ne sauraient se satisfaire d'une « fonction résiduelle » dans l'attribution des contrats aidés, proteste la CPCA (Conférence permanente des coordinations associatives) (1). Au lendemain d'une réunion de présentation de la programmation 2008 de ces contrats pour le secteur non marchand, organisée le 27 novembre par les cabinets de Christine Lagarde et de Martin Hirsch, l'organisation a écrit à la ministre de l'Emploi et au Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté afin de leur demander des éclaircissements. En effet, selon les services, sur les 230 000 contrats programmés par la loi de finances 2008 - contre 260 000 initialement prévus en 2007 et plus de 300 000 financés -, 25 % sont « sanctuarisés » pour l'insertion par l'activité économique. L'Education nationale, les hôpitaux publics et les communes devront ensuite formuler leurs demandes et présenter des garanties sur les volets accompagnement et formation. Le reliquat de l'enveloppe ira aux « autres employeurs »... Une catégorie floue qui, de surcroît, doit se passer d'un minimum de prévision chiffrée sur ses attributions, souligne la CPCA, alors que la question du renouvellement des postes…
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