L'offre de vacances et de loisirs intégrés doit être développée
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Les adultes et les enfants en situation de handicap ont leur place dans tous les types de séjours et dans tous les équipements de loisirs de leur quartier. Ils doivent pouvoir profiter, comme tout le monde, de ces lieux de détente, de plaisir partagé et de socialisation. C'est avec ce principe que 16 organisations (1) s'étaient réunies pour rédiger la « charte de déontologie pour l'accueil des personnes handicapées dans les structures de vacances et de loisirs non spécialisées », signée le 24 juillet 1997. Dix ans après, elles sont 75 à y avoir adhéré. Cet anniversaire a fourni l'occasion, le 3 décembre, de réunir des assises pour faire le point. A l'expérience, les signataires savent maintenant qu'il ne faut pas vouloir « intégrer à tout prix ». D'abord parce qu'un enfant handicapé au milieu de 20 autres, ce n'est pas toujours l'idéal. Et puis, la même personne peut, selon les moments de sa vie, avoir besoin alternativement de séjours spécialisés et de séjours intégrés. « L'important, c'est de toujours donner le choix. Ce constat n'enlève rien à l'impératif de développer l'offre de séjours et de loisirs intégrés, toujours très insuffisante », insiste Anne Carayon, déléguée nationale…
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