La FEHAP demande des mesures concrètes pour les adolescents en souffrance
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
« Nous souhaitons que ce rapport soit entendu, car il pointe l'urgence d'une meilleure prise en charge des adolescents en souffrance psychique. » La FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers et d'assistance privés à but non lucratif) (1) soutient fermement les recommandations formulées par Dominique Versini, défenseure des enfants, dans le document remis au président de la République le 20 novembre (2). En effet, l'organisation établit depuis longtemps un « constat alarmant » sur un dispositif « saturé » à la fois par la pénurie de personnels spécialisés (800 postes de psychiatres et 15 000 postes d'infirmiers non pourvus dans la psychiatrie publique) et par l'augmentation de la demande (70 % en 15 ans pour la pédopsychiatrie), explique Véronique Covin, directrice du secteur social et médico-social. D'où son appui à la demande d'augmentation du nombre de postes de psychiatres ouverts au concours de l'internat et son insistance sur la formation obligatoire pour tous les professionnels de l'enfance en souffrance. La fédération défend aussi l'admission des adolescents en pédopsychiatrie jusqu'à l'âge de 18 ans, au lieu de 16. Quant au développement des dispositifs innovants…
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