ARS : « Se garder de toute précipitation », selon le GEPSo
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Publié le : Dernière Mise à jour : 31.12.2017Lecture : 1 min.
La création des agences régionales de santé (ARS) continue de susciter de nombreuses interrogations au sein des acteurs sociaux et médico-sociaux (1). Il n'est pas sûr qu'elles permettent de rendre les actions de « santé » - au sens de l'Organisation mondiale de la santé - plus cohérentes et les collaborations entre le secteur sanitaire et le secteur social et médico-social plus effectives, affirme, dubitatif, Jean Briens, président du Groupe national des établissements et services publics sociaux et médico-sociaux (GEPSo) (2). Non seulement le secteur social et médico-social ne semble pas être la priorité de ces nouvelles structures, mais ces dernières ne pourront régler, à elles seules, les questions de complémentarité entre le soin médical et l'accompagnement social. La mobilisation des ressources psychiatriques, par exemple, ne dépend pas d'une agence, mais « relève d'une volonté politique », précise encore Jean Briens. Par ailleurs, le périmètre régional de ces instances pose la question de l'échelon pertinent. « Comment allons-nous intégrer la programmation départementale, échelon de référence pour une large part des populations handicapées âgées ? Ne fait-on pas, sans le dire,…
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