Publié le : Dernière Mise à jour : 13.09.2017Par : Maryannick Le BrisLecture : 7 min.
Martin Hirsch a, le 23 novembre, donné le coup d'envoi du Grenelle de l'insertion, qui doit participer à l'objectif gouvernemental de réduction de la pauvreté. Pas question, pour les acteurs de terrain, que celui-ci se limite à des ajustements techniques.
Sans laisser augurer de la fin du processus, la mécanique est lancée. Martin Hirsch, Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, a donné le 23 novembre, à l'occasion des rencontres de l'expérimentation sociale de Grenoble, le coup d'envoi du Grenelle de l'insertion (1). Cette démarche inédite avait été décidée lors d'un déplacement à Dijon le 2 octobre par le chef de l'Etat, sur la suggestion de la directrice d'une entreprise d'insertion. Objectif affiché : concourir à l'objectif gouvernemental de réduire la pauvreté de un tiers en cinq ans, en refondant les dispositifs d'insertion et en mettant « les minima sociaux au service de l'emploi ». Pendant deux jours à Grenoble, associations, collectivités territoriales, chercheurs et partenaires sociaux - quelque 1 000 participants au total -, ont débattu des enjeux de ce « Grenelle ». Innovation majeure, des expérimentations…
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