Interpellation de deux salariées de France terre d'asile : les travailleurs sociaux réagissent
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
Quatre mois après la garde à vue d'une assistante sociale de Belfort (1), suspectée d'aide au séjour irrégulier sans qu'aucune charge ne soit finalement retenue contre elle, deux intervenantes salariées de France terre d'asile (2) ont été, le 19 novembre, interpellées à leur domicile parisien. Elles ont été placées en garde à vue à Calais, pendant 12 heures pour l'une, 24 heures pour l'autre, dans le cadre d'une enquête sur une affaire « d'aide au séjour irrégulier en bande organisée ». « La pénalisation du travail social n'est pas acceptable », s'insurge Pierre Henry, directeur général de l'association. Il explique que France terre d'asile, dans le cadre d'un dispositif de protection de l'enfance financé par l'Etat, a pour mission de mettre à l'abri de jeunes étrangers originaires d'Afghanistan, d'Irak ou d'Iran en transit à Paris, rencontrés dans la capitale lors de maraudes nocturnes. L'association leur fournit une attestation de suivi social comportant le nom, le prénom et l'âge allégué par les jeunes, qui leur permet d'être hébergés. « Notre association n'a pas le pouvoir réglementaire de dire qui est mineur ou pas [...]. Simplement, les intervenants sociaux doivent signaler…
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