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Travailleurs pauvres, les impensés de la protection sociale

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En dix ans, l'inscription dans la durée de la pauvreté au travail s'est accompagnée d'une sollicitation de plus en plus massive des dispositifs d'aides. C'est bien souvent par cette pression que les collectivités et les acteurs sociaux ont pris connaissance d'un public jusqu'à lors invisible. Inquiétant, mal cerné par les statistiques, à mi-chemin entre l'économique et le social, le phénomène des travailleurs pauvres révèle les carences du système de protection sociale.
« Working poor » : des personnes placées dans la pauvreté malgré leur activité professionnelle. Mise en évidence aux Etats-Unis à la fin des années 80, c'est seulement en 2000, lorsque l'INSEE évoque pour la première fois l'existence en France de 1 300 000 « travailleurs pauvres » (1), que la notion de « pauvreté active » s'invite dans le débat hexagonal. Un réveil rude tant il paraissait évident que cette forme particulière de la misère restait confinée aux pays anglo-saxons et que le modèle social français constituait un rempart. C'est pourquoi, explique Julien Damon, chef du département « Questions sociales » au Centre d'analyse stratégique (2), « les travailleurs pauvres…
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