La Cour des comptes épingle une nouvelle fois la gestion des crédits de l'Etat dédiés aux banlieues
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : O. S.Lecture : 3 min.
En dépit de moyens financiers massifs, la politique de la ville peine toujours à faire la preuve de son « efficacité ». Alors que se profile un nouveau plan en faveur des banlieues, tel est le constat global dressé par la Cour des comptes dans un rapport très critique de 130 pages sur « la gestion des crédits d'intervention de l'Etat au titre de la politique de la ville » commandé par la commission des finances du Sénat et rendu public le 7 novembre (1). Déjà en 2002, les juges financiers fustigeaient le manque de cohérence et de clarté, la lourdeur, la complexité ainsi que l'opacité des financements de la politique de la ville (2). Cinq ans plus tard, le tableau dépeint n'est guère plus reluisant. Le rapport critique ainsi, entre autres, l'empilement des dispositifs, qui pose un problème de « lisibilité » de la politique de la ville. Il pointe encore « la multiplicité des instances et la complexité des processus de décision », ainsi que « l'instabilité du contexte réglementaire et administratif ». Dans le collimateur de la Cour des comptes également : la gestion des subventions de l'Etat versées aux associations. Celles-ci « n'ont qu'une visibilité réduite sur les moyens que l'Etat…
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