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Les associations continuent de dénoncer les effets du délit de racolage

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Demander l'abrogation de l'article 225-10-1 du code pénal qui rend le racolage public passible de 3 750 € d'amende et de deux mois de prison. C'était l'objectif du collectif « Droits et prostitution » (1), composé d'une quinzaine d'organisations, dont Act Up Paris, Bus des femmes, Cabiria, Femmes de droits et Médecins du monde, qui appelait à un rassemblement le 5 novembre devant le Sénat. La création de ce nouveau délit par la loi du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure « avait comme but affiché de lutter contre la traite des êtres humains », explique le collectif dans une lettre adressée le 15 octobre aux parlementaires. « En pratique, alors que les arrestations des personnes prostituées se sont multipliées, aucune condamnation pour traite n'est intervenue. » Pour les organisations, la loi est donc « inefficace », et même « contre-productive » et « criminogène ». Plutôt que d'être protégées, les victimes de la traite sont « soit éloignées du territoire en raison de leur situation administrative irrégulière ou précaire », soit condamnées pour racolage. Fragilisées et davantage obligées de travailler dans l'ombre, leur accès aux droits et à la santé s'en trouve amoindri,…
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