Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : Laurent Ott Contact : Association Intermèdes Robinson <internet type="mail"> intermedes@wanadoo.fr</internet>.Lecture : 3 min.
Certains professionnels ont engagé depuis quelques mois une réflexion sur la dimension communautaire du travail social (1). Un sujet sensible, abordé ici par Laurent Ott, éducateur et docteur en philosophie, qui, fort de son expérience associative, met en garde contre le communautarisme.
« On ne peut que se réjouir de la mobilisation récente d'acteurs sociaux autour de la notion de «communauté». Le territoire est, en effet, d'après notre expérience de travail associatif en milieu ouvert à destination des enfants, des adolescents, des parents d'un quartier, le niveau d'intervention permettant un travail non ségrégatif, qui touche, à la différence de tant d'institutions, ceux qui peuvent en profiter le plus. A condition, toutefois, qu'il se déroule réellement selon les règles du milieu ouvert et de l'accueil «communautaire» : gratuité totale, élimination ou simplification maximale de toute formalité administrative, présence directe de l'action et des intervenants dans les lieux de vie et d'habitation, hétérogénéité des âges, des origines, des sexes, des milieux, etc., et enfin reconnaissance de la réalité quotidienne…
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