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Rétention administrative : la logique du chiffre dénoncée par la Cimade

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La privation de liberté en centre de rétention administrative a « glissé peu à peu vers une logique d'internement, transformant progressivement ces lieux en camps ». Dans son septième rapport annuel sur les lieux de rétention administrative (1), la Cimade, seule association habilitée à y intervenir quotidiennement, dénonce une nouvelle fois « les effets dévastateurs de l'industrialisation de la rétention ». En cause dans cette logique « comptable » : l'augmentation continue de leur nombre, de leur capacité - plus de 1 500 places en 2006, contre 786 à la fin de 2002 -, comme de la durée de la rétention, à laquelle s'ajoutent les conséquences des objectifs chiffrés de reconduite à la frontière fixés par le ministère de l'Intérieur. L'organisation revient longuement sur la distinction entre les centres de rétention administrative (CRA) et les locaux de rétention administrative (LRA), apparue dans le décret du 19 mars 2001. Les règles de fonctionnement et les normes d'équipement sont différentes, les LRA se voyant imposer moins d'exigences. « La loi n'a pas prévu que de tels locaux soient mis au service d'une politique globale d'expulsion, qui - quand bien même elle serait fondée…
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