Le partage des informations est respectueux des règles déontologiques des intervenants sociaux, assure l'administration
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 4 min.
Une circulaire interministérielle adressée aux préfets apporte certains éclairages sur les modalités du partage d'informations confidentielles détenues par les professionnels de l'action sociale organisé par l'article 8 de la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance (1). Ces dispositions avaient, on s'en souvient, soulevé de vives inquiétudes du côté des travailleurs sociaux. L'administration se veut à cet égard rassurante, affirmant que le dispositif mis en place - destiné avant tout, « dans l'intérêt des personnes et des familles » concernées, à « renforcer l'efficacité ou la continuité de l'action sociale dont elles bénéficient » - est respectueux des règles déontologiques des professionnels (sur la réaction - plutôt positive - de l'Association nationale des assistants de service social, voir ce numéro, page 46).Les professionnels concernésQui sont les « professionnels de l'action sociale » visés par l'article 8 de la loi du 5 mars 2007 ? Les travailleurs sociaux chargés de l'accompagnement ou du suivi des personnes ou des familles en difficulté sont bien entendu les premiers concernés. En particulier, précise la circulaire, les assistants de service social,…
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