La couverture du 5e risque doit reposer sur la solidarité nationale, insistent les associations
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
La prestation de compensation de la perte d'autonomie doit intervenir « en plus de la couverture des besoins de soins et en plus des revenus de remplacement ». Son financement relève de « la stricte solidarité nationale ». Telle est la position de principe adoptée, le 11 septembre, par le CNRPA (Comité national des retraités et personnes âgées) (1). Dans le cadre du débat sur la création d'une cinquième branche de protection sociale, cet organisme consultatif appelle aussi clairement à une « convergence des dispositifs de compensation » pour les personnes âgées et pour les personnes handicapées, et même à une « législation commune », sans distinction d'âge, « ce qui ne veut pas dire nier les spécificités de chacune des populations ». Les personnes âgées ont « droit au projet de vie », rappelle-t-il. Le dispositif de compensation doit donc être assis sur un plan d'aide personnalisé, élaboré par une équipe pluridisciplinaire tenant compte des besoins de la personne mais aussi des aspirations qu'elle exprime. Enfin le CNRPA revendique une révision de la tarification des établissements, avec une « diminution du reste à charge » des familles et l'institution d'un « reste à vivre décent…
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