Publié le : Dernière Mise à jour : 30.12.2017Par : Jean Michel Courtois Contact : <internet type="mail">j.m.courtois@wanadoo.fr</internet>.Lecture : 6 min.
L'évaluation, dans le champ social et médico-social, ne saurait être une simple procédure. A raisonner uniquement en termes d'objectifs, on court le risque de nier la complexité et l'inconscient du « sujet », irréductible au statut de client d'une prestation, rappelle Jean-Michel Courtois, formateur, consultant, fondateur de l'Afore, organisme de formation stéphanois spécialisé dans le secteur. D'où la nécessité d'une démarche collective, permettant de « repenser l'institution ».
« La loi du 2 janvier 2002 a introduit la notion d'évaluation de la qualité des activités et des prestations du secteur social et médico-social. Dans la plus pure tradition post-tayloriste, les institutions se sont lancées dans cette démarche, souvent accompagnées par des cabinets et des officines qui, pour certains d'entre eux, n'ont aucune connaissance de notre secteur et encore moins de sa culture. La planification de la qualité, les incontournables, les bonnes pratiques, la place de l'usager (au coeur de nos préoccupations) sont mis en exergue comme si les professionnels ne s'étaient jamais préoccupés des actes qu'ils conduisaient. Il convient de s'arrêter un…
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