Réduction des risques : les objectifs de 1998 sont loin d'être atteints, pointe une étude interassociative
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.06.2017Par : M. LB.Lecture : 4 min.
Longtemps suspectée d'être une politique de « facilitation de l'usage » davantage que d'incitation aux soins, la réduction des risques joue un rôle essentiel au coeur du dispositif médico-social de prise en charge des usagers de dro-gues. C'est l'une des conclusions d'une enquête exhaustive, réalisée par l'association Safe (1) entre octobre 2006 et mars 2007, soit près de trois ans après la reconnaissance législative de la réduction des risques par la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique. Menée avec le soutien de la direction générale de la santé, en partenariat - de manière inédite - avec l'ensemble des associations du secteur (2), elle s'appuie sur 213 réponses de services associatifs, hospitaliers et municipaux (500 questionnaires adressés).Un accès aux soins facilitéPremier constat : sur 166 structures ayant une fonction d'accueil, 84 % accompagnent vers le soin ou réalisent directement une prestation de soins, et près de 40 % sont gérées par des associations ayant aussi des missions de soins en addictologie (centres de soins spécialisés en toxicomanie, centres de consultation en alcoologie ambulatoire et services hospitaliers). « La fonction de facilitation…
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