L'approche interministérielle doit perdurer dans la lutte contre les addictions, défendent les associations
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
Le changement de président à la MILDT (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) augure-t-il un durcissement de la politique à l'égard des conduites addictives ? C'est en tout cas la crainte exprimée par Act Up, à la suite de la nomination à ce poste d'Etienne Apaire qui, après avoir été conseiller judiciaire de Nicolas Sarkozy lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, fut conseiller pour les affaires pénales de Pascal Clément, ministre de la Justice, entre 2005 et 2007 (1). « Pas question de faire des procès d'intention », rétorque, pour sa part, Jean Pierre Couteron, président de l'ANIT (Association nationale des intervenants en toxicomanie), tout en espérant que le nouveau président conserve à la MILDT son approche interministérielle. « Une politique des addictions qui s'enfermerait dans l'alternative soigner ou sanctionner reviendrait à abandonner l'essentiel », préviennent ainsi, dans un communiqué commun, l'ANIT et la Fédération des acteurs de l'alcoologie et de l'addictologie (F3A) (2). Ces deux associations expliquent qu'une profonde rénovation a été engagée dans le champ de la lutte contre la toxicomanie avec le plan « addictions » (3) et la…
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