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La garde à vue d'une assistante sociale ravive les craintes sur la protection des personnes en situation irrégulière

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Des faits qualifiés d'« inacceptables » par l'ANAS (Association nationale des assistants de service social) (1) et les associations oeuvrant pour la protection des droits des femmes. Le 17 juillet dernier, une assistante sociale de l'association Solidarité femmes de Belfort est convoquée par la police aux frontières, dans le cadre d'une instruction concernant une femme immigrée victime de violences conjugales, que l'association avait accompagnée et hébergée. Présente à l'audition en tant que travailleur social et invoquant le secret professionnel découlant de ses fonctions, l'assistante sociale refuse de communiquer la nouvelle adresse de la personne recherchée. Elle se retrouve placée en garde à vue durant trois heures pour « aide au séjour irrégulier ». « Cette procédure ne résulte pas du fait que l'association ait hébergé une femme qui fait l'objet d'une invitation à quitter le territoire, mais de l'attitude d'opposition de l'assistante sociale, assure Bernard Lebeau, le procureur de la République au tribunal de grande instance de Belfort. Est-ce que refuser de communiquer le domicile d'une personne en situation irrégulière n'est pas faire obstacle à une décision administrative…
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