Après plusieurs expulsions de Roms, la Fondation Abbé-Pierre appelle à une conférence sur les nouvelles migrations européennes
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : M. J. M.Lecture : 4 min.
Au coeur de l'été, les expulsions - ou tentatives d'expulsion - de Roms installés dans des bidonvilles en France se sont succédé, mais avec des issues diverses. Originaires de Roumanie ou de Bulgarie où ils sont sédentarisés de longue date, les Roms sont citoyens européens depuis le 1er janvier 2007. Contrairement à ce que l'on croit souvent, ils n'appartiennent pas aux gens du voyage et n'ont pas accès à leurs aires d'accueil. Ils ont tendance à s'installer sur des terrains urbains délaissés, souvent en bordure d'autoroute ou de voie ferrée.D'un bidonville à l'autreLe 1er août, plusieurs centaines de Roms roumains ont été évacués de l'emprise du projet urbain du « Carré de soie » à Villeurbanne (Rhône). Ils sont expulsables au bout de trois mois, a rappelé la préfecture, s'ils troublent l'ordre public, s'ils ne disposent pas de revenus stables ou s'ils constituent une charge trop grande pour le système social (1), l'administration estimant en l'occurrence que les deux dernières conditions étaient réunies. Ballottées d'un terrain vague à l'autre au gré des expulsions, « ces familles vont inévitablement grossir les autres bidonvilles de l'agglomération », déplore l'ALPIL (Action…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques