La parité dans le travail social n'est pas une priorité du terrain, selon une étude de la FNARS
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 25.08.2017Lecture : 2 min.
Quelles sont les raisons du taux important (72 %) de féminisation dans le travail social ? Comment la question du genre peut-elle avoir des incidences sur les pratiques professionnelles ? La Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS), qui avait en 2002 voté un texte d'orientation sur la parité dans la vie associative, a lancé en 2006 une étude sur ces questions rarement abordées de façon globale (1). L'héritage des courants philanthropiques du début du XXe siècle a encore du poids : si le niveau de salaire explique que le secteur soit boudé par la gent masculine pour seulement 25 % des répondants (2), 69 % confirment que les femmes sont encore davantage orientées que les hommes vers les professions sociales. Le métier d'éducateur échappait à l'origine à cette logique, mais il a été progressivement féminisé (71 % des effectifs en 2003) après la mise en place de la formation d'éducateur spécialisé (3). Les résultats de l'étude vont plutôt à l'encontre des idées reçues sur la nature supposée des qualités féminines ou masculines recherchées dans le travail social. Rares sont ceux qui attestent par exemple qu'« un homme a davantage d'autorité qu'une…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques