Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Les spécialistes de l'enfance et de la jeunesse continuent de critiquer le projet de loi sur la lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs (voir ASH n° 2512 du 15-06-07, page 5). Ce texte, juge le SNPES (Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée)-PJJ-FSU, traduit « une méconnaissance grave des adolescents délinquants car il mise sur l'effet dissuasif de la peine encourue ». Or si la sanction est utile, elle doit être « particulièrement bien pesée pour soutenir autant que faire se peut les évolutions possibles ». Le « Collectif interdisciplinaire pour une vraie prévention de la délinquance des mineurs », qui réunit une cinquantaine de chercheurs et de praticiens du secteur social et de l'éducation, partage la même analyse. Dans une lette ouverte à la garde des Sceaux datée du 16 juillet, il souligne que « des décennies de pratique, clinique et éducative » enseignent que plus un jeune est en dérive, « plus il est difficile pour lui de se restructurer face à des réponses fermes ». Le Mouvement du Nid réclame une politique de responsabilisation des clients de la prostitution. Ce qui passe, selon lui, par des campagnes de prévention à grande échelle,…
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