Départs en vacances : les aides des CAF ne suffisent pas à réduire les inégalités
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
L'une des caractéristiques principales des politiques d'aide au départ en vacances est leur inégalité territoriale, pointe une étude de l'Observatoire des vacances et des loisirs des enfants et des jeunes (OVLEJ) (1), réalisée à partir de l'enquête vacances de l'INSEE de 2004 (2). La proportion d'enfants aidés varie de 5 à 41 % selon les régions. Les caisses d'allocations familiales (CAF) et les collectivités locales contribuent à cette inégalité, puisque leurs interventions, au lieu de s'équilibrer, se cumulent. Etant donné l'impact de ces aides (seules 8 % des familles aidées ne partent pas, contre 25,5 % en moyenne), ces disparités territoriales se répercutent sur les taux de départ en vacances : dans toutes les régions où l'aide est peu fréquente (moins de 17 % des bénéficiaires, contre 20 % en moyenne), l'accès aux vacances apparaît difficile (37 à 28 % de non-partants). Les aides des CAF sont ciblées en premier lieu sur les familles nombreuses : leurs bénéficiaires représentent seulement 2 % des enfants uniques, mais la totalité des 5-19 ans nés dans des familles de six enfants. S'il est moins déterminant, le revenu entre également en jeu : les aides des CAF touchent 21 %…
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