Le ministère de la Justice veut donner une nouvelle impulsion aux aménagements de peines et aux alternatives à l'incarcération
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Certes, indique la ministre de la Justice dans une récente circulaire, entre le 1er avril 2006 et le 1er avril 2007, l'ensemble des aménagements de peine a augmenté de 28,6 %, notamment grâce à un essor remarquable des placements sous surveillance électronique - dont le nombre est passé de 1 313 à 2 087 (+ 59 %) -, à une augmentation importante des placements extérieurs (+ 32,6 %) et à une très légère hausse de la semi-liberté (+ 1,7 %). Toutefois, estime Rachida Dati, « ces résultats positifs doivent être encore améliorés afin de permettre à un plus grand nombre de condamnés d'exécuter leur peine sous forme aménagée dans l'intérêt de la société et dans le respect des droits des victimes », un effort particulier devant être fait en faveur des libérations conditionnelles dont le nombre est resté stable depuis plusieurs années. Dans cet objectif, elle indique tout d'abord qu'elle installera un groupe de travail interdirectionnel, chargé « d'impulser et de valoriser cette politique pénale et d'élaborer des propositions dans ces domaines ». Notamment en ce qui concerne l'évolution législative ou réglementaire susceptible, d'une part, de faciliter la mise en oeuvre et le suivi de ces…
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