Complémentaire santé : les populations les plus vulnérables sont les moins couvertes
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
En 2003, neuf personnes sur dix disposaient d'une couverture maladie complémentaire, soit trois fois plus qu'en 1981, révèle l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (1). La souscription d'une telle couverture reste néanmoins corrélée au niveau de vie : « plus le niveau de vie de leur ménage est faible, plus les individus se trouvent sans complémentaire santé ». La couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), censée bénéficier aux foyers à très bas revenus, devrait en principe assurer une prise en charge pour l'ensemble de la population concernée. Or, souligne l'INSEE, le taux de non-recours à la CMU-C est évalué à environ 15 % en 2003 en raison notamment de la nécessité d'une démarche administrative et du manque d'informations (2). Il en résulte que les populations les plus vulnérables sont les moins couvertes : 13 % des personnes appartenant à une famille monoparentale contre 5 % pour les individus vivant dans un ménage composé d'un couple et de deux enfants. C'est aussi le cas des étrangers vivant en France : 46 % des Africains, 42 % des Maghrébins, 33 % des ressortissants des pays européens hors Union européenne (UE) et 21 % des ressortissants…
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