L'Uniopss réservée sur les contours du revenu de solidarité active
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Trois mois après avoir adressé cinq plateformes politiques aux candidats à l'élection présidentielle (1), l'Uniopss (Union interfédérale des oeuvres et organismes privés sanitaires et sociaux) (2) interpelle le nouveau chef de l'Etat et son gouvernement sur ses « préoccupations prioritaires pour le prochain quinquennat ». Un copieux document rassemblant pas moins de 58 fiches sur ce qui lui semble « fondamental pour une action gouvernementale dans le secteur de la solidarité », réparties en 11 chapitres (3), a été envoyé aux ministres et secrétaires d'Etat concernés. Treize demandes de rendez-vous ont été formulées. Un des thèmes centraux, déjà abordé par le collectif Alerte qui avait également interpellé les candidats à la présidentielle en mars dernier (4) : « garantir l'accès de tous à des revenus décents ». L'Uniopss souhaite la création d'un revenu minimum d'insertion pour les jeunes de moins de 25 ans, le maintien du RMI comme un « droit inconditionnel », non subordonné à une activité, et la revalorisation de tous les minima sociaux en proportion de l'augmentation du SMIC horaire. « En évitant d'opérer entre eux un distinguo basé sur la méritocratie », souligne Bruno Grouès,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques