Immigration : les associations craignent de ne pas être écoutées
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 3 min.
L'avant-projet de loi relatif à l'immi gration, à l'intégration et à l'asile, qui ne devrait pas être examiné au Parlement avant le mois de septembre, commence à faire réagir les associations de défense des droits des étrangers. Lesquelles, après avoir été reçues par le ministre Brice Hortefeux et espéré la poursuite du dialogue, ne cachent pas leur surprise d'apprendre que le texte a déjà été soumis au Conseil d'Etat. La version qui a filtré avant sa transmission à la Haute Juridiction détaille pour l'essentiel les nouvelles exigences imposées aux candidats au regroupement familial. Elle précise ainsi que, « pour lui permettre de préparer son intégration républicaine dans la société française », toute personne étrangère de plus de 16 ans, comme tout conjoint de Français souhaitant obtenir un visa de long séjour, doit « bénéficier » dans son pays de résidence d'une évaluation de son degré de connaissance du français et « des valeurs de la République ». En cas de besoin, une formation d'une durée maximale de deux mois lui serait dispensée par l'autorité administrative et le regroupement familial ne lui serait accordé qu'au vu d'une attestation de suivi de cette formation. Les ressources…
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