Le discours du président de la République est-il « opposable » ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
« Un ton volontariste et non miséra biliste » et une « approche transversale du handicap » : c'est en des termes très proches que l'Unapei (Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales) (1) et l'APF (Association des paralysés de France) (2) saluent le discours du président de la République prononcé le 9 juin devant le congrès de l'Unapei. « Accès à l'emploi, à l'école, à la culture, à la cité... aucune thématique n'a été oubliée », renchérit la FNATH (Association des accidentés de la vie) (3) qui, tout en notant l'absence d'annonce nouvelle ou plus précise par rapport aux engagements de la campagne électorale, juge l'intervention « importante » car symbolique d'un « portage politique au plus haut niveau ». C'est en tout cas un propos très intégra-teur qu'a tenu Nicolas Sarkozy en professant que « la place des personnes handicapées est au milieu des personnes valides, ni plus, ni moins ». Cette orientation l'amènera à rendre « opposable le droit de tout enfant handicapé d'être scolarisé dans l'école de son quartier », avec un « accès simplifié et adapté » au milieu ordinaire, même s'il a « entendu » la préoccupation exprimée de nouveau…
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