L'aide à l'accession à la propriété risque de ne pas toucher ceux qui en ont le plus besoin
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.06.2017Lecture : 2 min.
« Positive » pour les uns, « scandaleuse » pour les autres, la mesure de déduction fiscale des intérêts d'emprunts pour tous les accédants à la propriété, telle que dessinée par le président de la République le 29 mai, suscite des réactions contradictoires dans le milieu associatif. Mais souvent plus dans la forme que sur le fond. Ainsi, si la CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) (1) « ne remet pas en cause le principe de cette proposition », et si la FNSC-HLM (Fédération nationale des sociétés coopératives d'HLM) (2) la regarde « avec grand intérêt », elles assortissent leur appréciation de réserves et de conditions telles qu'elles ne sont pas si éloignées du jugement de la CNL (Confédération nationale du logement) (3), qui dénonce pour sa part une « mesure coûteuse et injuste ». Si cette déduction « n'est pas ciblée », indique ainsi la FNSC-HLM, son impact sur les prix de l'immobilier « aura pour conséquence d'exclure une part encore plus importante des ménages du marché de l'accession ». Elle demande donc que le crédit d'impôt soit limité aux ménages ayant des revenus inférieurs à trois SMIC, cette catégorie étant « la grande perdante » de la hausse des prix des dernières…
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