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« L'objectif n'est plus la réintégration, l'éducation, mais la neutralisation »

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La loi relative à la prévention de la délinquance s'inscrit dans le virage néolibéral amorcé en France et en Europe. Le modèle « protectionnel » cède peu à peu sous l'effet de la montée de l'individualisme. La notion de responsabilité collective régresse, et un modèle fondé sur le contrôle des populations et la réduction des risques de déviance se développe. Cette mutation a fait l'objet d'une analyse dans 13 pays d'Europe et au Canada, dans le cadre d'un programme coordonné par Yves Cartuyvels, professeur aux Facultés universitaires Saint-Louis de Bruxelles, et Francis Bailleau, directeur de recherche au CNRS. Ce dernier commente cette recherche, qui vient d'être publiée (1).
Actualités sociales hebdomadaires : Comment expliquez-vous le lien entre justice des mineurs et néolibéralisme ? Francis Bailleau : Notre hypothèse de départ est que, en tant que construction sociale, le champ pénal et, en particulier, les politiques socio-judiciaires à l'égard de la jeunesse n'échappent pas à l'influence des mutations sociales plus larges affectant les sociétés contemporaines. La justice des mineurs ne peut être considérée…
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